Energétique chinoise à Montbrison dans la Loire (42)

La Médecine traditionnelle Chinoise.

La Médecine Traditionnelle Chinoise ne peut pas être assimilée à la médecine occidentale, mais elle ne peut pas être amalgamée non plus avec les pratiques qu’on nomme généralement parallèles, complémentaires ou même alternatives. La M.T.C, comme on dit généralement, est particulière. Elle possède une histoire (orale et écrite), qui tourne autour des 4 000 ans minima alors que la médecine allopathique date d’environ 2500 ans et avec un historique très mouvementé. De plus elle possède une grande expérience anthropologique, et se pratique donc avec une grande continuité épistémologique. La médecine traditionnelle chinoise partage avec la biomédecine un statut officiel et pas seulement en Chine.

C’est une médecine qui fait l’objet d’études et de documents politiques gouvernementaux dans 75 % des pays de l’atlantique occidental. Il existe des cursus universitaires dans 62,5 % d’entre eux et, dans 69 %, des instituts nationaux de recherche. Selon l’Organisation Mondiale de la Santé, en Chine, 90 % de la population y a recours de façon ponctuelle ou exclusive. En France, on connait cette médecine sous un aspect limité qui est l’acupuncture (seulement 15 % de cette médecine). A une échelle mondiale, elle est bien plus proche de la médecine occidentale que des pratiques dites « alternatives ».

Le terme de Médecine Traditionnelle Chinoise, MTC, est maintenant largement employé au point d’être devenu presque un consensus. Ce terme est d’ailleurs une invention contemporaine de praticiens et chercheurs occidentaux, et qui a été adopté par les chinois eux-mêmes. Médecine chinoise en chinois est « zhongyi ».

Ses applications possibles sont très étendues : cela va de l’acupuncture, la diététique à la chirurgie oculaire en passant par la pharmacopée, aux massages et jusqu’à la gynécologie, également de la médecine interne aux méthodes de réanimation.

En fait, les spécialités en MTC sont quasiment semblables à celles de la médecine occidentale. L’avantage est que les cloisonnements sont beaucoup moins contraignants et restrictifs car l’approche de la maladie et de ses causes est globale, et l’examen est davantage la prise en charge de la racine du problème que le traitement des symptômes. Le patient a donc le sentiment d’une prise en considération de la totalité de son besoin, plutôt que d’un regard impersonnel sur sa pathologie classée dans telle ou telle case ou inconnue.